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Journal de ma grossesse

6 mai 2014

Récit de mon accouchement.

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Jeudi 20 mars 2014: plus que deux jours avant le terme, je suis si impatiente.

10 heures : Je sens une perte, je me précipite alors aux toilettes et constate que je perds le bouchon muqueux. Je suis un peu étonnée par cette grosse glaire, au moins on ne peut pas se tromper. Cela me conforte dans le fait que deux jours plus tard je serais à terme et je commence à (vraiment) me rendre compte que l'arrivée du Petit Prince est imminente. Je mesure alors tout le chemin parcouru depuis Juin 2013. Je suis une fi-fille à Maman et je ne peux m’empêcher de lui envoyer un message pour la prévenir et pour lui parler. Je préviens également l'Homme même si je sais que ça n'a pas vraiment d'importance.

13 heures: l'Homme rentre du travail et décide d'aller faire une sieste. Je me pose alors dans le canapé devant "Toute une histoire" . Je regarde par la fenêtre, il fait beau. Je me dis que c'est une bonne journée pour rentrer à la maternité. Et puis je me lève du canapé et me rend compte que j'y laisse une tache grosse comme une balle de ping pong. Des pertes blanches abondantes? Je décide d'attendre.

18 heures: L'Homme se lève, je lui explique alors que j'ai perdu un liquide mais que je ne m'inquiète pas car j'ai des pertes blanches très abondantes depuis quelques jours et, qu'étant en petite robe légère, cela a pu aisément traverser mes sous-vêtements. Mais l'Homme préfère qu'on aille vérifier et m'emmène à la maternité. Et là, tout s'accélère!

Nous sommes rapidement pris en charge par une étudiante sage-femme très gentille. elle m'inspire confiance dès les premiers mots et elle fera ensuite partie de mes personnes "fétiches" du service! Elle m'installe en salle de pré-travail, me pose un monitoring, nous explique tout dans les moindre détails et nous scrutons les battements du cœur du Petit Prince et la variations des contractions que je ne sens absolument pas. Après une demi-heure sous surveillance, notre sage-femme et sa formatrice entrent à nouveau dans la salle. Elles nous posent un tas de questions, demandent mes papiers, ma carte de groupe sanguin et c'est à ce moment là que l'Homme décide que le Petit Prince portera mon nom. Nous en avions discuté mais il était réticent à cette idée... et puis il a changé d'avis et j'eus envie de pleurer tellement j'étais heureuse. La sage-femme "formatrice" nous annonce que l'on va passer à l'examen afin de déterminer la nature du liquide que je perds. Elle nous demande si son élève peut procéder à l'examen , nous répondons par l'affirmative! L'examen se fait et je croise les doigts, je n'ai plus envie de rentrer chez moi. J'entends d'abord un "Je crois que ce ne sont que des pertes blanches" et finalement elle s'exclame "Ah non! C'est positif! La poche des eaux est fissurée! Madame vous restez avec nous". J'explose de joie, les larmes coulent. L'Homme décide de prévenir nos familles de mon entrée à la maternité et moi, pendant ce temps, je réalise que je ne rentrerais plus à la maison sans mon p'tit bout. Et ça me fait une drôle de sensation , entre jouissance et peur extrême. Mais j'ai tellement envie de le rencontrer! Je suis optimiste. Dans ma tête, je vais accoucher dans les prochaines heures. Mais les sage-femmes me ramènent les pieds sur terre avec un "ça peut prendre 48h!" Mon col n'est ouvert qu'à 1 doigt. Et les contractions sont minimes, je ne les sens même pas. On m'installe en chambre particulière et on me conseille de dormir. Le lendemain, si le travail n'a pas commencé, on me déclenche par tampon. J'entends autour de moi des petits cris de bébés qui réclament à manger, je me dis que se sera bientôt mon tour. Je réfléchis beaucoup, la nuit risque d'être longue. L'Homme décide de partir, il est 20h30.

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Vendredi 21 Mars 2014, il est 7h et j'ai vraiment passé une mauvaise nuit. L'excitation sans doute. J'entends encore ces pleurs de bébés qui m'attendrissent tant. Je décide d'aller prendre ma douche. Entre temps, la sage-femme passe et me crie derrière la porte qu'elle viendra pour 9h et que j'ai le temps de me préparer. On m'amène mon petit dèj, j'envoie un message à l'Homme. Peu de temps après il arrive. La sage-femme vient nous chercher, je nourris un nouvel espoir: Accoucher dans la journée. On me place à nouveau en salle de pré-travail. Une nouvelle sage-femme me prend en charge et m'explique comment va se passer ma matinée. Elle me fait un examen, je ne suis encore qu'à 1 doigt. Puis elle introduit le tampon censé déclencher le travail. C'est un peu compliqué, je suis tendue et ça devient vite désagréable. Elle me pose le monitoring, tout va bien. Et elle nous laisse. Je vois sur la courbe du monitoring des contractions qui se rapprochent et qui semblent de plus en plus intenses. Mais je ne les sens toujours pas.

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Au bout d'une petite heure, l'appareil se met à sonner, j'appelle la sage femme. Cela n'a duré que 5 minutes mais ces 5 minutes ont été difficiles à gérer. J'ai vu le cœur de mon Bébé qui ralentissait. La sage-femme a appelé une collègue à la rescousse puis le médecin de garde et personne ne m'expliquait ce qu'il se passait. J'ai eu le droit à une piqûre pour faire repartir le cœur du Petit Prince mais qui a fait s'emballer le mien, on m'a retiré le tampon en urgence puis ils ont fini par m'expliquer le comment du pourquoi. Autant vous dire que j'ai eu très peur. La sage-femme m'annonce que je reste un peu en observation puis qu'on tentera de remettre un tampon. J'angoisse, j'ai si peur de perdre le Bébé alors que ça ne m'avais pas traversé l'esprit avant. Mais le médecin essaye de me rassurer . Il m'explique que cela arrive souvent. Je ne suis pas sereine pour autant.

11h: La sage-femme réapparaît avec une sucette et son plus beau sourire. C'est repartit! Le tampon est introduit une seconde fois. Nous attendons deux heures, le Bébé va bien, moi mieux. L'Homme, lui, est impatient de redescendre en chambre. La sage-femme revient, me retire le monitoring, me donne les instructions afin de garder le tampon jusqu'au lendemain matin puis nous retournons dans ma chambre. L'Homme décide d'aller se reposer "au cas où..." , il repassera en fin d'après midi.

13h30: Je veux me reposer. Je somnole.

15h: Un mal de dos me tire de mon sommeil. Je me mets dans une autre position, ma mère m'appelle et m'annonce qu'elle passe vers 17h avec ma sœur.

16h30: La sage-femme arrive dans ma chambre avec un monito. Elle m'explique que je serais régulièrement contrôler. Des contractions apparaissent toutes les 5 minutes sur la courbe. Je ne comprends pas, je n'ai pas mal au ventre même si je le sens se contracter régulièrement. Ma mère et ma sœur arrivent, restent un peu de temps avec moi jusqu'à ce que l'Homme revienne. Quel bonheur de voir un peu de monde! Je trouve le temps très long, seule dans cette chambre.

20h: L'Homme repart et moi je vais marcher un peu pour atténuer le mal de dos car une des puéricultrices m'a dit que si j'avais mal c'est peut-être parce que je ne bouge pas assez. Au bout de 5 minutes à errer dans les couloirs, je retourne dans ma chambre. Je décide d'attendre la sage-femme pour le dernier contrôle de la journée. Elle n'arrive finalement qu'à 23h. Je suis totalement crevée. Je m'endors malgré le monitoring. 45 minutes plus tard je suis réveillée par la sonnerie de l'appareil. Je me dis "Oh non ! Pas encore!" . J'appelle vite une sage-femme, et on m'annonce qu'elle est occupée. La puéricultrice prend le relais, me dis que les capteurs ont bougé, je suis rassurée. Une dizaine de minutes plus tard, la sage-femme revient, me fait un toucher vaginal. Mon col commence à bouger. Je suis à deux doigts... Et c'est à ce moment que je comprends que mon mal de dos est, en faite, la douleur de mes contractions. Je suis contente de ne les ressentir que dans le dos, car je les gère très bien. La sage-femme me demande de me mettre sur le dos afin de voir comment le Bébé réagit dans cette position, elle me dit qu'elle revient très vite... J'attends et j'ai très mal ! Elle ne revient qu'une demi heure plus tard, je suis très énervée! J'ai tellement mal au dos dans cette position! Elle me retire le monitoring, m'annonce que tout va bien puis elle me souhaite une bonne nuit. Ce ne sera pas encore pour aujourd'hui... Dommage!

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Samedi 22 Mars 2014: C'est le jour J. C'est sur je vais le rencontrer aujourd'hui. La sage-femme vient me chercher à 10 heures, j'envoie un message à l'Homme pour qu'il me rejoigne directement dans la salle d'accouchement. Je ne bougerais plus de cette salle jusqu'à l'arrivée du Petit Prince. Je retrouve mon élève sage-femme du Jeudi avec une sage-femme formatrice que je ne connais pas encore mais qui m'inspire vite confiance. Elle est jeune et parle facilement. Elle m'explique tout, absolument tout ce que je vais subir dans la journée, me pose le monitoring, me demande si je souhaite la péridurale et enfin m'examine. Le col n'a pas bougé depuis la nuit: 2 doigts. C'est long c'est vrai mais je suis heureuse car je suis certaine de voir mon Bébé dans la journée. L'Homme arrive et je lui explique que je n'ai jamais été hospitalisé et que j'ai vraiment peur de la perfusion. Car oui, on me déclenche par perf'. Je commence à trembler à l'idée que l'on va me "trouer le bras". Mon Homme me tient la main, la sage-femme formatrice me rassure , l'élève pique et toute la petite équipe est super. On me donne des infos sur l'avancement et je n'ai plus peur. Puis on commence les injections de syntocinon . Je vois sur le monito et je ressens dans mon dos des contractions plus régulières. Le travail est vraiment en place maintenant. D'une contraction toutes les 5 minutes, je passe à une contraction toutes les 2 minutes. Mais je gère très bien la douleur, je me sens bien. A midi, les sage-femmes vérifient mon col: 3 doigts. ça avance! La douleur augmente, un ami arrive pour tenir compagnie à l'Homme, car le travail est vraiment long et l'Homme n'étant pas patient, il va régulièrement se promener dans la maternité. 14h: La sage-femme formatrice rompt ma poche des eaux et des contractions intenses me font m'asseoir dans mon lit, je ne gère plus du tout. J'appelle les sage-femmes, je veux la péridurale. Je demande, en attendant l'anesthésiste, d'aller aux toilettes. Les sage-femmes me répondent qu'il va falloir que je fasse pipi dans le bac récupérateur des eaux. Ce que je fais malgré ma pudeur. Tant pis, c'est leur métier, elles doivent voir ça tous les jours. L'anesthésiste arrive enfin, j'ai envie de pleurer tellement j'ai mal. Je ne suis même pas stressée par la pose de la péridurale, je veux qu'on me soulage. L'anesthésiste est vraiment très sympa et quelque peu porté sur l'humour. L'élève sage-femme me tient les mains, la pose se passe sans problème, je n'ai rien senti. L'Homme entre dans la salle, l'anesthésiste lui demande de patienter quelques minutes dans le couloir. Il m'injecte la première dose et après une dernière contraction douloureuse je suis totalement soulagée, je ne sens plus rien jusqu'à ma poitrine. L'Homme entre à nouveau dans la salle en me lançant un "Finalement, tu as pris la péridurale...".

16h: nouveau toucher vaginal, je suis à 6 centimètres. Je trouve que ça va très vite, pour moi si ça continue ainsi à 18h j'aurais accouché. L'Homme va prévenir l'ami qui attends dans le couloir. Nous sommes tous très optimistes.

17h30: Le col est totalement effacé. Oui, mais problème, le Bébé est loin, très loin d'être engagé. La sage-femme m'explique que l'on va attendre encore deux heures et si ça ne bouge pas, on passe en césarienne. J'ai un pic de stress. Je ne veux pas passer par la césarienne après tout le mal qu'on s'est donné le Bébé et moi depuis deux jours. Tous les quarts d'heure, la sage-femme m'examine, rien ne bouge. Elle me place une sonde urinaire afin de vider ma vessie pour facilité la possible introduction de la tête du Petit Prince dans mon bassin. Puis à 19h25, l'équipe médicale me mets en place et décide d'essayer de me faire pousser. Je pousse de toutes mes forces, je regarde l'Homme qui me fait un petit signe de tête et un sourire et j'entends la sage-femme annoncer: "Il descends!" . J'étais trop heureuse d'y arriver. La puéricultrice, adorable, m'a beaucoup aidé et épaulé. Elle a même appris à l'Homme a manipulé correctement le brumisateur (petit moment drôle après cette journée fatigante!) . Une demi heure de poussée plus tard, la péridurale commence à ne plus faire effet... je ressens tout, même l'épisiotomie. Il ne reste que 2 petits centimètres au Petit Prince avant de sortir, mais c'était les deux centimètres les plus longs de cet accouchement. Le médecin de garde décide de placer la ventouse. Ce qui m'a fait très mal mais je ne sais pas pourquoi comme c'est censé être indolore... Je dis au gynécologue que je n'en peux plus, que j'en ai marre et que j'ai mal. Il m'encourage "Il est bientot là, plus qu'une poussée!" Je m'exécute, il tire fort sur la ventouse. Ce qui impressionne l'Homme. Puis la sage femme me dit de ne plus pousser, il est là. Il est 20h15. On me pose le Petit Prince sur le ventre et une vague de bonheur nous envahit, son père et moi.

Voilà le long récit de 29 heures de travail, deux jours à la maternité, deux tampons, une perf, une péridurale, une sonde urinaire, une épisiotomie, une ventouse 45 minutes de poussée et 3kg630 et 52 cm de bonheur. Le Petit Prince est né.

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6 mai 2014

Ce dernier mal de grossesse.

Je deviens insomniaque. Voilà c'est dit! Et ça pèse sur ma santé physique et sur ma santé morale. Je passe des heures à tourner dans le lit pour finalement m’endormir une heure et me lever vers 3 heures du matin. Et après, je ne dors plus. Je n'arrive même pas à faire une sieste l'après midi. Je pensais profiter de cette dernière semaine avant l'accouchement pour reprendre un maximum de forces, dormir le plus possible, mais voila mon corps en décide autrement. Je suis fatiguée, je suis déconnectée, je suis mollasse... Je me suis déplacée à la maternité où je dois accoucher pour demander de l'aide , quelque chose qui pourrait me faire dormir, mais étant trop proche du terme, les sage femmes préfèrent ne rien tenter et attendre. Attendre que ce bébé arrive ... J'ai parfois l'impression que je serais à bout de forces au moment de l'accouchement et ça me fais vraiment peur. Finir épuisée et ne pas profiter de cet instant. Ne pas pouvoir profiter du petit bout. Devoir déléguer.

Maintenant je n'attends qu'une chose: qu'il veuille bien pointer le bout de son nez le plus rapidement possible.

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6 mai 2014

"Et là, ce fût l'Attente...

...C'est ce qu'il y a de pire . On a trop le temps de se dire : Et si?"

10 jours, 10 petits jours... jusqu'au terme. Et à chaque contraction nocturne, je me dis "peut être pour aujourd'hui!". Hier encore, je me disais "vivement!", aujourd'hui je n'en suis plus si sûr. Je veux le rencontrer oui c'est vrai, mais je veux encore le garder pour moi. Je veux encore avoir cette complicité et marcher dans la rue, le sentir bouger et me dire qu'il n'y a que moi qui ressens ça à ce moment là. Je veux être encore deux à moi toute seule.

Alors que je ne souhaitais qu'avancer, en ce 12 Mars je recule. Je me dis que l'on est pas prêt, que 9 mois finalement ça ne peut pas passer si vite. Qu'est ce que j'ai loupé? Rien pourtant! J'ai passé toutes les étapes, les nausées, les prises de sang, les échographies, le bonheur de le sentir au creux de moi, le bonheur de montrer au Papa comment il bouge bien dans mon ventre.

Oui, parce que c'est MON ventre et même si je me suis sentie parfois comme un objet que l'on touche sans demander, c'est MON bébé. Je suis peut être un peu égoïste. Mais je le veux pour moi et pour le Papa parce que c'est nous qui l'avons créé, nous qui l'avons désiré, nous qui l'avons tant attendu.

Aujourd'hui, je recule et je sais pourquoi.

J'ai toujours cru que c'était à cause de la peur de l'accouchement. En faite, c'est surtout la peur de le perdre. Je ne veux pas qu'il soit le Petit Ange de tout le monde, je veux qu'il soit le notre.

Alors Petit Prince, nous avons hâte de te rencontrer... et n'oublie jamais que se sont nous, tes parents qui t'aimons en premier et pour toujours.

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6 mai 2014

Préparation à l'accouchement: Rendez vous n°6

"Voilà, c'est fini". Mon dernier cours de préparation à la naissance est derrière moi. Ma dernière échographie aussi. Comme dit l'Homme, on ne le verra plus passer à la télé ce petit bout de nous. Beaucoup de dernières fois en une journée donc! Et au fond de moi, j'en suis toute chamboulée. L'échographie a été belle, le Petit va bien. Et il a bien mangé ces deux dernières semaines. Au point même de prendre 800 grammes. Bébé, à trois semaines du terme, pèse déjà 3 kilos 300 et il est estimé à 3 kilos 700 pour le 22 Mars. Autant vous dire, je me demande comment je vais réussir à le sortir. Le gynécologue nous a même prévenu: "Pas de vêtements en taille Naissance, il risque de ne pas pouvoir les mettre!" .Il va falloir refaire la valise prévue pour la maternité! Moi qui était pourtant fin prête...

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Bon le titre de l'article ne renvoie pas à la dernière échographie, ni à mes impressions sur ce début de dernier mois. Désolée, je me suis un peu détournée de mon sujet. Revenons donc à nos moutons!

Le dernier thème abordé pour ces séances de préparation à l'accouchement est: L'univers médicalisé ou plus familièrementQuels outils de torture pour un accouchement qui ne se passe pas comme prévu. De quoi donner envie hein?!

Mais ma sage-femme a tout de même décidé, au risque de nous faire peur, d'aborder le sujet. La séance s'est déroulée en trois parties : la péridurale, les outils qui aident le travail et la poussée et la césarienne.

Comme vous le savez déjà, je suis une très petite nature, tout me fait peur lorsqu'il s'agit d'outils médicaux. Alors cette séance n'a pas été la plus sympa que j'ai vécu.

Tout d'abord, la sage-femme nous a expliqué comment se passe une pose de péridurale. Je suis très étonnée lorsque j'apprends que ce n'est pas une injection mais plutôt la pause d'un cathéter qui permettra ensuite à la maman de s'injecter elle-même des doses à l'aide d'un petit bouton. Bizarrement, à la différence d'autres mamans, je ne suis absolument pas stressée par le fait d'être piquée dans le dos. J'imagine même que ça me parait plus facile car on ne voit pas l'aiguille. Si je devais finalement demander cette péridurale, je ne pense pas être trop tendue. Mais j'espère que je n'aurais pas à la demander. La sage-femme nous parle d'un effet secondaire qui arrive très rarement mais qui arrive quand même. Il s'agit de migraines à la suite de cette intervention et qui oblige la mère à rester alitée 48h. Mais cela est très rare.

Ensuite, nous avons abordé un sujet un peu plus compliqué: Et si le Bébé avait du mal à sortir? Deux solutions: la ventouse et les spatules. Une des mamans présentes plaisante : "Ah! Mais c'est comme des grosses pinces à salade!" en parlant des spatules. C'est vrai que ça en a la forme mais c'est vraiment impressionnant. Notre sage-femme nous montre comment elles sont placés et nous conseille vivement d'en parler avec le papa car comme avec la ventouse, l’obstétricien tire très fort sur le Bébé lors de la poussée et cela peut choquer. Ce que j'ai fait dès que l'Homme est rentré du travail. Comme ça il est prévenu. La sage-femme nous a également rassuré sur le fait que le Bébé peut avoir une tête un petit peu déformée lorsque l'utilisation de ces outils s'avère indispensable. Mais cette déformation ne dure vraiment pas longtemps.

Enfin, le sujet qui a été le plus difficile à aborder pour moi est le cas de la césarienne. C'est vraiment quelque chose qui me fait peur. Je n'ai jamais du être hospitalisée pour quoi que ce soit alors ça m'angoisse énormément. Il m'est très diffcile d'imaginer que l'on m'ouvre alors que je suis consciente et que je ressens tout. Alors, je sais ce n'est pas douloureux mais c'est l'image que cela renvoie qui me fait flipper. Là encore, la sage-femme a essayé de tout faire pour nous rassurer, ce qui n'a pas fonctionné pour moi tellement je suis bornée. Dans la polyclinique où je vais accoucher, le Papa n'a pas toujours le droit de rester présent dans la salle d'intervention. Ce qui m'angoisse encore plus.

C'est ainsi que se sont terminées mes séances de préparation à la naissance. Pas de la façon la plus rassurante en tout cas, moi qui suis mal à l'aise avec le monde médical. Maintenant, je me dis simplement "Advienne que pourra!".

6 mai 2014

Quand le système urinaire flanche.

Au mois de Novembre, je vous parlais de ma première infection urinaire pendant la grossesse. Du mal dans le dos qui me réveillais en pleine nuit et qui m'empêchais de me rendormir. Me revoilà quelques mois et quelques infections urinaires plus tard. J'étais heureuse en début de grossesse de constater que je n'en faisais plus. J'ai déchanté. Voila la troisième qui s'annonce en 2 mois et je suis au bord de la crise de nerfs et de larmes. Je ne sais vraiment plus quoi faire. Je n'ai pas stoppé ma cure de cranberry, et cela n'évite pourtant pas de re-chopé cette foutue infection. En Janvier, j'ai même eu le droit au traitement le plus lourd avant l'hospitalisation : j'ai nommé les piqûres pendant 5 jours. J'ai eu très peur car elles n'ont fait effet qu'à partir du troisième jour. Je pensais être tranquille jusqu'à l'accouchement car, d'après mon médecin, ce traitement est très lourd. Que des illusions! Me voilà repartie pour un tour. Et il ne s'agit plus de douleurs dans le dos, ah ça non! C'était presque trop facile.

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Maintenant, j'ai le droit aux symptômes habituels (allez comprendre les symptomes des infections que j'ai fais hors grossesse!) : envie d'uriner très fréquemment, pendant une crise ça peut aller jusque toutes les deux minutes! Brûlures lors de la miction, sang dans les urines, inconfort et mal au ventre. Si l'enfer existe alors il ressemble à mes crises urinaires croyez moi! Je vais devoir reprendre rendez-vous avec mon médecin, redemander des piqûres, refaire tous les examens et prier pour que Bébé aille bien.

J'ai l'impression d'avoir absolument tout essayé, des 2 litres d'eau par jour aux gélules de cranberry, de la toilette intime très légère (à l'eau ou au gel hydralin au PH neutre) aux culottes en coton très moches. Je ne sais plus quoi faire.

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6 mai 2014

Préparation à l'accouchement: Rendez-vous n°5

On m'avait dit que les préparations à la naissance sont de véritables merveilles, qu'elles permettent de poser des questions, d'échanger, d'en apprendre un peu plus sur le déroulement médical , tout ça, tout ça. Mais, on ne m'avait pas dit que ça pouvait devenir carrément flippant. Sur cet avant-dernier rendez-vous, j'ai compris que je ne voulais pas forcément tout savoir. Je suis douillette, et cela est renforcé par le fait que je ne suis jamais allée à l’hôpital pour moi-même. J'ai peur de tout, de la perfusion à la douleur des contractions, de l'épisiotomie à la poussée. Courageuse mais pas téméraire la fille! Alors quand la sage femme a commencé à nous parler de décollement de placenta, de sang, d'hémorragie... je suis devenue blême.

Bon revenons un peu en arrière: le thème de la séance était la poussée.

Là encore j'étais super enthousiaste d'y aller. Ma sage-femme a commencé par le soft. Elle nous a montré la meilleure position pour la poussée, la meilleure respiration aussi. Que des petits exercices sympa! nous (les deux autres mamans et moi!) étions totalement détendues. Le fait que ces futures mamans soient super sympa y a beaucoup joué. La poussée est, apparemment, le moment le moins douloureux de l'accouchement, mais peut être le plus difficile à cause de la fatigue accumulée lors des longues heures de contractions. Je pense que notre sage-femme préfère toujours nous expliquer dans le cas où la période de travail est extrêmement longue, histoire de ne pas nous faire culpabiliser. Je trouve cela très bien comme ça je n'idéalise pas trop cet accouchement qui me fait pourtant si peur. Après nous avoir montré par des schémas l'avancée de bébé dans le bassin, elle nous parle d'épisiotomie. Là encore je suis heureuse d'en parler car c'est ce dont j'ai le plus peur. Elle nous explique qu'avec ou sans péridurale, l'épisiotomie est sans douleur. Je suis quelque peu rassurée. Mais j'ai toujours l'horrible image du scalpel dans la tête. En faite, je me fais vraiment peur toute seule. Et puis, les autres Mamans, plus téméraires que moi décident de poser des questions sur un sujet qui ne m'était pas encore passé par la tête. Le cas de l'hémorragie interne et du décollement du placenta. Je ne veux faire peur à personne, je rappelle que je suis extrêmement sensible. J'ai envie de vomir quand je me regarde dans la glace alors que je saigne du nez. C'est dire! D'ailleurs quand j'étais enfant je m'étais promis de ne jamais tomber enceinte pour éviter de saigner et d'avoir des piqûres alors... Autant vous dire que la partie "si le placenta ne se décolle pas, on va le chercher!" m'a fait l'effet d'une boule d'angoisse dans le ventre. J'avais juste envie qu'on arrête la discussion. Mais les autres Mamans voulaient s'informer et c'est le but de ces séances au fond. Alors j'ai bien sagement pris le temps de regarder les faire parts et schémas collés au mur et de me détacher de la conversation. Ce n'est pas un manque de respect mais il le fallait si j'avais envie de rester consciente.

Bref, je suis sortie de cette séance un peu déroutée et dégoûtée par ce que j'y ai entendu. La prochaine séance sera la dernière et elle va porter sur tout ce qui est médical comme le forceps, la ventouse, la césarienne...Et j'angoisse déjà!

 

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6 mai 2014

Foresti avait raison.

Mother Fucker vous connaissez? C'est le spectacle dédié à la maternité de Florence Foresti. Déjà, avant de tomber enceinte, il me faisait mourir de rire. Maintenant, c'est pire!! Et je peux, dès à présent, partager mes impressions sur les désagréments de la grossesse dont l'humoriste parle. Alors oui, je peux le dire, Foresti avait raison.

 

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  • Les cheveux: Il faut le savoir, toutes les femmes enceintes n'ont pas de magnifiques cheveux forts et brillants. Pour moi, le soucis, c'est que j'avais l'impression que mes cheveux étaient moins nourris et ce, dès le troisième mois de grossesse. J'ai essayé pleins de masques et huiles différents, rien ne changeait. Et en plus, j'ai commencé à les perdre. Au quatrième mois, j'ai décidé de couper mes longs cheveux en un carré plongeant plutôt court. Plus facile d'entretien , j'ai gagné du temps et surement un peu d'argent.
  • La poitrine: J'ai entendu tellement de " Oh! Tu vas avoir une grosse et belle poitrine, veinarde!" que j'ai envie de répondre "Faux". En faite c'est pas totalement vrai. Une grosse poitrine oui, mais un peu tombante. Ma peau a pris cher! Et comme je le disais dans un précédent article, je n'aime pas vraiment ça! Ensuite, une belle poitrine? Si vous considérez que la "carte du réseau autoroutier de France" est joli alors d'accord! Mais moi, les veines apparentes je ne trouve pas ça vraiment esthétique.
  • Dernier point dont je voulais vous parler: l'état de ma peau. J'ai retrouvé depuis quelques mois cette tendance acnéique si propice à l'adolescence. Sauf que j'ai 21 ans. Vous voyez le malaise? C'est catastrophique! J'en suis même à me demander si je ne vais pas racheter l'Eau Précieuse en parapharmacie. Ce soin qui m'a suivi de mes 13 ans à mes 16 ans. Oui, à ce point là!

Et encore, j'ai la chance de ne pas avoir les jambes lourdes ou qui gonflent, de ne pas marcher en canard (pas encore) , de n'avoir pris que 10 kilos durant mes 7 premiers mois de grossesse et de dormir assez pour éviter les cernes et les poches sous mes yeux.

Alors, oui Foresti a raison et je me retrouve chaque jour dans ce qu'elle nous raconte sur la grossesse.

6 mai 2014

Son tout premier cadeau.

Le terme arrive à grands pas ( 22.03.2014) et il fallait que je vous parle du premier cadeau que j'ai offert à mon enfant. Il faut qu'il est une histoire ce Bébé, des racines et qu'il voit que ses parents s'aiment et s'aimaient lorsqu'ils l'ont conçu. Il faut qu'il comprenne qu'il est une merveille, une personne désirée... notre Bébé.

J'ai toujours su que j'écrirais un livre de naissance le-jour-où-j'attendrais-un-enfant. Ma mère m'a fait savoir qu'elle était prête à devenir Mamie lorsqu'elle m'a offert ce joli bouquin.

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J'étais heureuse car il était pile dans les cordes, pile dans l'univers que je voulais lui créer avec tous ces personnages Disney. Je l'ai alors lu et relu, tourné et retourné et le 14 juillet 2013, j'ai enfin pu le commencer. Il y a tout dedans, absolument tout ce que j'avais envie de lui faire partager. De la photo de mon ventre rebondi à l'annonce de la bonne nouvelle au papa, du prix de la baguette l'année où il est né à l'arbre généalogique qui lui montre toutes les personnes sans qui il n'aurait pas pu être là.

C'est magique de s'imaginer que dans quelques années, quand il saura lire, il pourra découvrir son histoire à lui. Il est notre Petit Prince. Et il saura alors à quel point nous l'aimons.

6 mai 2014

Préparation à l'accouchement: Rendez-vous n°4

Cette semaine encore une séance de préparation à la naissance. Le thème : La poche des eaux.

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J'attendais cette séance parce que nous allions entrer dans le vif du sujet. C'est-à-dire, physiquement, que se passe t-il au moment où nous perdons les eaux? Quelles sensations? Je ne sais pas si c'est parce que l'on voit ça dans tous les films américains et que beaucoup de femmes n'ont pas honte d'en parler mais pour moi la notion de perte des eaux est moins abstraite que la notion de contractions. On nous dit: le travail peut durer longtemps, les contactions ça fait mal, et ça s'intensifie... etc! Mais pour moi, malgré tout ce que l'on peut me dire, j'arrive pas à imaginer. Alors que la perte des eaux c'est du concret. C'est tu te sens toute trempée comme si tu t'étais fait pipi dessus. Oui mais... parce qu'il faut le savoir en terme d'accouchement il y a toujours des oui mais. La poche des eaux peut se fissurer et ne laisser passer qu'un petit filet de liquide de quelques gouttes seulement. Les notions demouillée, de pipi ou encore de ressentir semblent tout d'un coup disparaître. Et là, bin ça me fait autant flipper que les contractions. C'est pas clair tout ça. La sage femme nous explique qu'au moindre doute, il faut se rendre à la maternité. En effet, quand la poche des eaux est fissurée ou percée, la membrane ne protège plus Bébé des infections. Cela est donc dangereux pour lui. Et (je ne sais pas si c'est pareil partout) la future maman doit accoucher dans les 48h même si le travail n'a pas commencé. Bon, pour ne pas s'inquiéter plus, il est dit que le travail est de toute façon déclenché. Concrètement, quand j'ai entendu infection etdanger, mon sang n'a fait qu'un tour. Je me suis déjà vu le jour J, rompre la poche des eaux, l'Homme étant au travail, ne sachant plus quoi faire, courant dans tous les sens, pour finalement appeler les pompiers ou le SAMU qui me feront arriver à la polyclinique sous une cascade de pin-pon-pin-pon. La grosse loose quoi! Limite, je demande à l'Homme de prendre un congé sans solde jusqu'à l'accouchement?! Mais là encore, la sage femme nous rassure, on a le temps d'appeler l'Homme, de prendre une petite douche et de se détendre. Ouf!

Sinon, pour celles qui ne font pas de préparation à la naissance, quelques petites choses utiles à savoir:

- les "eaux" sont liquides et claires comme de l'eau.

- il faut toujours se rendre à l'hôpital même en cas de doute.

-Si les "eaux" ne sont pas claires, pas d’inquiétude. Il s'agit surement des selles de bébé, qui, pressé de sortir, n'a pas attendu d'être dehors pour se soulager.

Enfin, la séance s'est terminée par le temps "questions" habituel.

Peut-on se maquiller? La perfusion est-elle toujours posée? Par où arriver en pleine nuit ( question dont vous vous fichez complètement vu que vous n'accoucherez certainement pas dans la même polyclinique que moi) ?

Alors pour répondre, le maquillage est autorisé sauf le vernis à ongles (je ne sais pas pourquoi, je n'ai pas pensé à poser la question ensuite). Et oui la perfusion est systématique. Il s'agit avant tout d'être préparé à tout éventualité et petit bonus : je cite ma sage femme "Normalement on le dit pas mais vu que la question est posée... Nous injectons un produit dans la perfusion au moment où Bébé passe ses épaules dans le bassin pour éviter les hémorragies."

Prochaine séance : visite de la polyclinique. Je ne ferais certainement pas d'article sur cette cinquième séance. Toutes les maternités sont différentes, donc ça ne sera bénéfique pour personne que je vous donne le plan exact des salles de ma polyclinique . =)

6 mai 2014

La liste de naissance.

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Je me suis longtemps demandé si j'allais en faire une. Et puis, c'est devenu une évidence, nous en avions besoin. Beaucoup de personnes ont commencé à nous acheter et à nous donner des vêtements. Alors nous avons vite été débordé. Notre fils ne manquera pas d'habits, c'est une certitude. Mais pour acceuillir notre bébé, nous avons besoin de tellement de petites choses. Et ce sont ces petites choses qui passent souvent inaperçues. Alors nous nous chargerons de la poussette, du cosy, de la chambre... Et nous avons décidé de mettre sur la liste les petits objets pas trop onéreux mais super utiles comme l'égoutte biberon, des draps, des hochets...

Chacun a choisi le cadeau qu'il allait nous offrir et nous, nous savons ce qu'il nous reste à acheter. Donc pas de doublon, pas de manque, ni de surplus. La liste de naissance est un bon compromis. C'est super pratique et pour nous, et pour notre entourage.

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